lundi 3 mars 2008

Porte Saint-Michel… entrée et sortie

La modélisation suit son cours… après l’entrée principale, les côtés… à doite, ce second passage avec rampe d’accès, je suppose que c’est une sortie du Vieux Paris, mais je suppose juste, car je n’ai trouvé dans mes lectures aucunes traces pouvant affirmer cela. D’ailleurs, il est assez drôle de constater que d’un côté il y a cette rampe, et de l’autre un escalier qui redescend vers la place du Pré-aux-Clercs. Y avait-il une raison particulère à cette topologie, ou était-ce simplement pour la petit touche pittoresque, si chère au Maître de Céans, Albert Robida ?

Nous savons par les lectures que sous cette porte d’accès, il y avait un poste de garde, avec des gens d’armes… à gauche ou à droite, je n’en sais rien non plus… je pense par déduction que cette pièce se trouvait sur la gauche, sous les constructions de la Taverne du Pré-aux-Clercs, faisant angle sur la Seine… à voir…


La prochaine étape sera de travailler sur l’avers de cette Porte Saint-Michel, qui est sensée s’inspirer de la Chartreuse du Luxembourg. Pour le moment, je n’ai pas de photographies de cette partie haute, qui devait certainement comporter une riche et intéressante décoration.

Premiers polygones… la Porte Saint-Michel

Et voilà, la première pierre du Projet Vieux-Paris a été posée hier soir, ça fait vraiment plaisir de commencer à visualiser cet incroyable réalisation de Robida et Benouville.

Comme je l’avais dit, j’ai commencé par le plus facile et le plus logique, la porte d’entrée principale au Vieux-Paris, côté quartier Moyennageux, côté pont de l’Alma.

Pas encore de quoi remplir le plan, mais j’espère pouvoir atteindre un bon rythme de croisière, la motivation et l’excitation de voir revivre cette réalisation feront le reste… sans oublier quand même un peu d’huile de coude, et beaucoup de café, certaines nuits seront longues.

Trêve de bavardage, voici les premières images de cette fameuse Porte Saint-Michel…

Je vais laisser le plan sous les modèles pour toujours repérer les lieux dans l’espace, ainsi que de petits personnages, pour se faire une idée précise de l’échelle des éléments modélisés.

Pour l’instant, je ne sais pas si j’arriverais à le faire, et encore moins de manière précise, mais je pense essayer de reconstituer la plateforme servant de support au Vieux-Paris dans son ensemble.

Sur les 6000 m2 de surface de cette reconstitution, la moitié se trouvait au-dessus de la Seine, la plateforme était construite sur piloti, un bon millier de 10 à 15 mètres de long et de plus d’un mètre de circonférence.

Mais bien évidemment, comme pour beaucoup d’éléments dans ce projet, je n’ai pas de plan… j’ai quand même quelques coupes et explications… par recoupement de ces éléments je pourrais peut-être reconstituer la base de la plateforme. Il faudra également que je trouve un plan précis des berges de la Seine en 1900, que je superposerais au profil connu du Vieux Paris.

Base plan avant de commencer…

La vraie première étape, c’est de redessiner le plan, pour avoir de bonnes bases…
Il n’est pas terminé, mais j’ajouterais des détails au fur et à mesure des découvertes… et des déductions.

On peut se repérer avec cet assemblage panoramique, où l’on reconnaît les différents bâtiments. Cette image provient des archives photographiques du Musée d’Orsay, mais je n’ai hélàs que la version basse définition, telle qu’on peut la trouver sur leur site.

Les couleurs sur la partie gauche, c’est en fait pour essayer de délimiter les “vraies” zones par rapport aux reproductions d’édifices plus ou moins connus… et c’est loin, d’être évident, à cogiter donc.

Mais la partie qui m’importe le plus, c’est celle qui se trouve à droite du plan, le quartier moyennageux… là cela semble un peu plus précis. Mais j’aurais certainement des soucis avec les revers des édifices, pour la plupart, il n’y a aucune photographies à utiliser comme référence.

J’espère pouvoir jeter les premiers polygones ce soir… le démarrage, c’est toujours un peu dur… mais quand on voit que ça avance bien, ça motive et en général, ça marche tout seul ensuite… sauf gros écueils bien sûr.

Bibliographie pour le projet “Vieux Paris”

Il existes de dizaines de livres ou revues qui comportent des photos ou des dessins du Vieux Paris… mais c’est pas forcément là que l’on trouve les plus intéressantes informations, au plus, des bribes d’informations à recouper entre elles, pour en déduire d’autres que l’on pourra éventuellement considérer comme autant de pistes sérieuses.

Les ouvrages sur lesquels je compte m’appuyer plus sérieusement sont en revanche moins nombreux, mais finalement assez connus.

Le plus connus d’entre eux est certainement “Le Vieux Paris - Guide Historique, Pittoresque & Anecdotique” édité en avril 1900, au tout début de l’exposition universelle donc.

Ce guide est à la fois une promenade et initiation à ce Vieux Paris… et comporte une cinquantaine de dessins de Robida.


Autre référence très importante, le dossier in-folio “Le Vieux Paris - Etudes et dessins originaux”. Il comporte 44 gravures noir et blanc et 4 gravures couleurs, toujours des dessins et illustrations de Robida… ce dossier-souvenir était vendu au Vieux Paris.

La qualité de l’ensemble rend cet ensemble magnifique.

Seul point noir, comme pour la plupart des dessins de Robida pour ce Vieux Paris, ils diffèrent, pour certains diamétralement, de ce qui fût réellement édifier… mais ça reste cependant une bonne base et une source incomparable…
…et un pur bonheur pour les yeux… c’est d’ailleurs un ensemble assez recherché par les collectionneurs et amateurs de l’oeuvre de Robida.


Complémentaire et passionnant, nous trouvons le petit fascicule édité chez Faillart en 1900, par G De Wally, que je crois être une personne ayant ardemment défendu ce projet de reconstitution du Vieux Paris.
Ce fascicule n° 4 (sur 12 je pense) de 96 pages, “A travers l’exposition de 1900” est entièrement consacré au Vieux Paris.

Dans le principe, cette collection est assez passionnante. Chaque ouvrage traite d’un lieu particulier de l’Exposition, sous la forme d’une sorte de roman, ou d’histoire, mettant en scène des personnages issus de milieux, voire même de pays très différents. On les suit dans cette exposition, et on découvre l’Exposition Universelle à leur rythme. Et bien sûr, ils nous font part de leurs visions et leurs réactions, souvent très différentes, face à toutes ces merveilles. Un fil conducteur souvent drôle et cocasse, qui nous offre une manière très différente de découvrir ce lieu unique, très ludique…

Cet ouvrage comporte également de nombreux dessins et à la fin, une gravure dépliante d’une vue à vol d’oiseau. Ces illustrations sont pour la majorité issues du dossier ci-dessus.


Voici un autre dossier, que je ne pouvais omettre ici, bien qu’il ne comporte pas de véritables informations utiles à mon projet, ni même d’illustrations ou photo du Vieux Paris, c’est la “Gazette du Vieux Paris”, rédigée par une socièté d’écrivains des Annales politiques et Littéraires. C’était un périodique édité et imprimé dans le Vieux Paris même. Chacun des numéros était imprimé sur des papiers vélins ou de couleurs différentes faisant référence aux différentes époques de l’histoire de France. On a ainsi, le journal carolingien, le scandale policier de la Tour de Nesles, la jeunesse de Moliére, etc…

On participés à cette entreprise humoristique des signatures prestigieuses comme Francois Coppé, Pierre Loti, Robida, Anatole France, Jules Claretie, Henri Lavedan, Gabriel Hanotaux, Emille Faguet, Maurice Barrés et Paul Deschanel. Le N° 5 ( La Tour de Nesle) est entiérement illustré par Robida.


Les 14 numéros était contenus dans une reliure en tissu…


Ces 3 premiers ouvrages ne comportent que des dessins, voici enfin un peu de “vraies” photographies… enfin, “vrai” est un bien grand mot !

Un des plus importants ouvrages édité lors de cette Exposition de 1900 fût le Panorama de l’Exposition, du très célèbre éditeur Ludovic Baschet. In-4 à l’italienne, avec des photographies pleine page des différents lieux de l’exposition, réalisées par les fameux Frères Neurdein.

Dans de nombreux cas, ces photographies étaient retouchées et agrémentées de personnages supplémentaires, pour donner de la vie à ces photos. Le plus drôle, c’est que ces personnages photo-montés étaient photographiés en studio !

C’est ouvrage n’en demeure pas moins un des plus intéressant en terme d’iconographie et de qualité de photos.

Ce Panorama de l’Exposition est paru sous la forme de 20 fascicules de 16 pages + 5 autres sur les beaux-arts et musées rétrospectifs.

Au terme de la parution, on pouvait les acquérir en totalité, reliés avec de magnifiques couvertures en percaline rouge et or, et même polychromes, ou bien acquérir des reliures seules, afin d’y ranger les livraisons.


Donc, 320 magnifiques photographies de l’Exposition.

10 dans le n°1 - 1 dans le n°4 - 3 dans le n°14 - 1 dans le n°15 - 1 dans le n°16 - 1 dans le n°18 - soit 17 photographies, ce n’est pas énorme si l’on considère les 6000 mètres carrés de l’exposition, mais toujours bon à prendre, surtout avec des photo de cette taille et de cette qualité.
Comme vous pouvez le constater, c’est assez maigre, et le complément de photographies sera trouvé au fil des autres ouvrages d’époque : guides, livres, journaux, revues, etc… en voici quelques uns :

Le Soleil du Dimanche - Le Provençal Illustré - Le Monde Illustré - L’Univers Illustré - Le livre d’Or de l’Exposition 1900 - L’Exposition pour Tous - Les Merveilles de l’Exposition de 1900 - Le Moniteur des Exposition - L’Exposition Illustrée - The Burton Holmes Lectures / Round about Paris / Paris Exposition 1 & 2 - Tome 7 Rapport Général Administratif et Technique - …
…et j’espère en trouver d’autres.

Les Plans…

Avant toute chose, et pour avoir un minimum de précision, il me faut refaire un plan digne de ce nom. Il me permettra également de “placer” les différents bâtiments aux bons endroits, car même avec les photos, pas toujours facile de les replacer dans l’espace.

Comme je le disais hier, je ne dispose pas de plan du Vieux Paris… il en existes pourtant des dizaines reproduits dans des ouvrages ou des guides de l’expo de 1900, mais pour la majorité, aucune précision.

J’ai eu la chance il y a quelques mois de dénicher les plans que je pense être les plus précis de l’Exposition de 1900, ceux réalisés suite à l’exposition, édités en annexe du Rapport Général Administratif et technique de l’Exposition, par Alfred Picard, Commissaire de l’Exposition.

Le boîtage a assez souffert :

…mais heureusement, les plans contenus étaient nickels.


3 plans de l’expo principale + 1 de l’annexe de Vincennes,
voici le plan qui m’intéresse pour le projet… grand plan d’1,30 m
Bien sûr, le Vieux Paris n’est pas énorme, mais au moins, le fin tracé semble précis, c’est déjà çà.
Cela fait donc une bonne base pour pouvoir le redessiner.

Par quoi commencer ?

Bonne question… je suis d’avis de commencer par le plus facile, donc le plus documenté.

Je vais me servir de ma base de photographies, pour ce qui manquera de manquer, des illustrations de Robida… et pour le reste, de mon imagination et de mes connaissances…

Je vais donc démarrer par la partie amont, ce qui tombe bien, vu que c’est l’entrée principale du Vieux Paris, après le Pont de l’Alma.

C’est le Quartier Moyen-âge… avec bon nombre de bâtisses connues, ou maisons de personnages historiques célèbres… Tour du Louvre, Maison au Piliers, maison natale de Molière, maison de Nicolas Flamel, etc… etc…

…mais avant, il faut y accéder en passant par la Porte Saint-Michel…

Elle est belle, non ?

En fait, il semblerait que Robida ait pris beaucoup de liberté quant à cette Porte, qui est plus un melting pot de ce qu’il avait imaginé, qu’une véritable reconstitution d’un lieu historique.

Qu’importe, elle était majestueuse et dans le ton médiéval, et devait certainement faire son petit effet à la foule des visiteurs arrivant du pont de l’Alma… ou descendant d’un bateau parisien…

Qui était Albert Robida ?

C’est bien beau que de commencer à travailler sur cette reconstitution de Monsieur Robida… mais qui était-il réellement ?

Comme tout le monde, il naquit un jour, ce fût pour lui le 14 mars 1848 à Compiègne.
C’est donc un enfant du romantisme, ce qui l’influencera très certainement dans ses goûts et ses choix.
Fils de menuisier, il poursuivit des études pour devenir notaire, mais sans grande passion. Il préférait de loin s’adonner aux plaisirs du dessin et surtout de la caricature.
C’est à l’âge de 18 ans qu’il publiera ses premieres illustrations, entre autres dans “le journal amusant”.
C’est en 1880 qu’il fondera sa première revue nommée “la caricature”, en collaboration avec l’Editeur Georges Decaux.


C’est dans cette revue que se feront connaître parmi les plus grands illustrateurs de l’époque, comme Caran d’Ache, Maurice Radiguet ou le fameux Job !
En marge de cette activité, il poursuit son ouvre d’illustrateur dans des classiques de la littérature, dans des livres historiques ou même des guides historiques…
Albert Robida est également un écrivain très prolifique, doublé d’un visionnaire. Il n’a rien à envier à Jules Verne, car il a la faculter d’inventer également d’incroyables machines, mais qui ont, elles, l’indéniable attraît d’être adaptées à notre vie de tous les jours, alors que Jules Verne donne plus dans le fantastique et l’incroyable, voire la démesure imaginative. Les descriptions de Robida sont quant à elles beaucoup plus pragmatiques, et associent souvent progrès des sciences et techniques au bien être des personnes, sensées bénéficier et utiliser ces curieuses inventions. C’est lui qui “inventera” bien avant l’heure, la télévision… il la nomme le “Téléphonoscope”. Un large écran plat mural qui permet entre autres de suivre les pièces de théâtre, confortablement installé dans son salon.


Ce sont certainement ses qualités de dessinateurs et d’illustrateurs qui lui auront permis de voir ces pures produits de son imagination d’une manière presque plausible.
C’est donc cet homme, également passionné d’histoire, de Moyen-âge et d’architecture qui se verra confier la charge, aidé de sa fille Emilie, de reconstituer un voyage dans le Vieux Paris, au coeur de cette exposition de 1900.

Bien sûr, les puristes pourront critiquer. Même si l’on y trouve des références à de illustres monuments ou demeures, ce n’est pas une reconstitution historique précise à 100%, ce n’était pas le but. Cette re-création, permet de se plonger dans les rues de Paris à différentes époques, du Moyen-âge au XVIIIème, et pour un moment, de s’immerger et de s’imprégner de l’ambiance de ces temps parisiens passés.
On ne s’y trompait d’ailleurs pas, puisque ce Vieux Paris était considéré comme une Attraction de l’Exposition Universelle de 1900… certainement la plus impressionnante !
Même si sa renommée baissa quelque peu après la guerre 14-18, il n’en demeurait pas moins productif et aussi talentueux.
Il décèdera le 11 octobre 1926 à Neully-sur-Seine.

Ce qui est fait, ce qu’il reste à faire…

Afin de mieux situer le Vieux Paris dans l’Exposition de 1900, et de visualiser ce qui a déjà été réalisé, voici un petit plan de l’expo :
- lignes vertes : trottoir roulant
- lignes marrons : train électrique de l’exposition
- ROSE : place de la Concorde, Porte Monumentale n°29, dite aussi Porte Binet du nom de son architecte
- ROUGE : les 23 pavillons des Puissances Etrangères, 2 rangées sur la rue des Nations
- ORANGE : le VIEUX PARIS, la partie qui nous intéresse en ce moment
- Jaune Pale : la superficie de l’exposition, 110 hectares (sans compter l’annexe de l’Exposition à Vincennes)


Ce blog est en fait une excroissance d’un projet personnel démarré en février 2006.Passionné d’images de synthèse, de 3d… d’histoire, plus précisément une période qui va du milieu du XIXème jusqu’en 1937, et d’Expositions Universelles.De là a commencé à germer dans mon esprit la possibilité de donner à nouveau vie à une de ces fameuses expositions Françaises… celle qui rencontra le plus grand succès, qui eut le plus grand nombre de visiteurs, celle qui se trouvait au carrefour des siècles, une sorte de synthèse d’un siècle passé où l’on vit les plus incroyables avancées, que ce soit dans l’industrie ou dans l’art, celle de 1900 !

Bien sûr, lorsque l’on évoque les Expositions Universelles, le premier vestige connu qui vient à l’esprit est la Tour Eiffel, cette Tour de 300 mètres, comme on l’appelait à l’époque. Mais cette bonne vieille dame de fer, tellement associée à l’image des Expositions, date de celle précédente de 1889. Elle faisait bien évidemment encore partie intégrante de celle de 1900, au milieu d’un Champ-de-Mars transfiguré, avec ses incroyables Palais de chaque côté, et en bout, faisant façade à la Galerie des Machines datant de 1889 et à la Grande Salle des Fêtes, l’incroyable Palais de l’Electricté et les magnifiques fontaines.

Cette exposition, d’une superficie de plus de 110 hectares, s’étendait de la Place de la Concorde au Champ-de-Mars, en passant par les Invalides et la colline du Trocadéro, où tronaît encore un autre vestige, le Palais du Trocadéro, réalisé pour une autre exposition universelle, celle de 1878.
Comme on peut le constater, il y avait de quoi faire, et surtout de quoi étonné les contemporains. Aujourd’hui, plus grand chose ne nous étonne, mais je me plais à m’imaginer dans la peau d’un de ces 50 millions de visiteurs, ayant parcouru l’exposition d’avril à novembre 1900. L’émerveillement et l’étonnement devaient être présent à chaque moment.

On peut aisément imaginer ces incroyables panoramas sur la Seine, comme par exemple cet alignement de Palais des Nations, entre le pont des Invalides et celui de l’Alma… 15 pavillons de puissances étrangères, inspirés par les styles nationaux respectifs, mesurant pour certains 40 mètres de haut, ou plus de 60 mètres de longueur, et tout cela n’était qu’éphémère. Des dizaines de réalisations artistiques ou historiques, faites de bois et de plâtre, décorées par des artistes de renom, toutes vouées à être détruites une fois l’exposition terminée.

Cependant, certaines de ces constructions furent conçues pour rester, tel le Grand et le Petit Palais… et quelques rares édifices récupérés ou déménagés…


D’autres, malgré leur grand intérêt furent irrémédiablement détruites… une de ces réalisations, réellement étonnante de part son côté attractif et instructif, n’a pas échappé à la règle de cette destruction prévue. C’est a cette réalisation que je vais consacrer ce Blog.
Sur 260 mètres de quai de Seine, entre le Pont de l’Alma et la Passerelle DeBilly, Albert Robida, dessinateur et visionnaire de Génie, a été chargé d’une reconstitution du Vieux Paris, celui qui avait disparu petit-à-petit, au grè des aménagements et grands travaux parisiens.

Sur près de 6000 mètres carrés, Albert Robida allait mettre en oeuvre ses connaissances et son talent afin de reconstituer un panel aussi complet possible de ce que fût ce Vieux Paris.La période considérée par sa réalisation allait du Moyen-âge au XVIIIème siècle. Il avait conçu ce projet de telle manière que l’on y entrait du côté Alma, par la Porte Saint-Michel et le quartier Moyen-âge, pour en ressortir à l’autre bout, au XVIIIème par la passerelle DeBilly, qui faisait face au Palais des Armées de Terre et de Mer.


C’est cette reconstitution en 3d que je vous propose de suivre ici. La réalisation ce fera à partir de documents d’époque. Albert Robida étant dessinateur, il existe donc beaucoup de dessins de références au Vieux Paris, hélàs, pour beaucoup, se sont des dessins préparatoires, dont les réalisations diffèrent dans bien des cas. Il faudra donc surtout se fier aux photographies, hélàs beaucoup plus rares.


Ce blog a également pour but de faciliter les éventuelles interventions et commentaires des personnes intéressées et impliquées dans cette reconstitution.