mardi 11 mars 2008

Passage de la Place vers la Rue des Grandes-Ecoles

Je ne me disperse pas, donc je continue de travailler sur les bâtiments autour de la Place du Pré-aux-Clercs.

Ce coup-ci, je me suis attaqué à l’autre passage, qui mène aux bords de Seine, à la Rue des Grandes-Ecoles. Se passage est motoyen de la maison natale de Molière, et de la partie droite de la Maison aux Piliers… d’ailleurs, je ne sais pas exactement si ce morceau de maison fait encore réellement partie de la maison aux Piliers ou s’il a été inspiré par un autre lieu. A l’intérieur, si j’en crois les plans, et la façade sur le Rue des Grandes-Ecoles comporte un grand et large escalier… est-ce qu’il rejoint une extension du Restaurant ou autre ? pas la moindre idée pour le moment.

Revenons à cette maison au-dessus du passage. Je ne sais pas non plus qu’elle est sa référence historique ni même son utilisation dans le Vieux Paris de Robida. Les seules photos à ma disposition sont celles côté rue… même si elles sont assez lointaines ou de médiocre qualité, je pense avoir pu reconstituer quelque chose d’assez fidèle, mais j’ai un peu de mal à voir les détails intérieurs du passage. A première vue, je dirais qu’il y avait une grande fenêtre sur le mur gauche, sur le mur droit, une fenêtre et une porte menant peut-être dans la Maison aux Piliers, sous le grand escalier.

En revanche, pour l’autre côté, vue de la Place, je n’avais aucune photo. Les quelques petits dessins en ma possession m’on fait déduire que les fenêtre avait des positions et dimensions similaires à celles de l’autres côté… mais sans retour pour le dernier niveau. Cela se comprend aisément du fait que le bâtiment n’aurait pas été assez large pour affecter une telle symétrie.

Autre point qui m’a un peu compliqué la tâche, c’est que cet ensemble soit en quinconce… ce qui explique pourquoi une soirée n’aura pas été suffisante à sa réalisation !

Voici déjà une paire d’image de sa structure, qui donne quand même un idée du casse-tête ! Mine de rien, j’ai quand même beaucoup de respect pour le travail effectué par Robida et l’architecte Benouville… mais aussi énormément pour les ouvriers et artistes qui ont oeuvré à cette reconstitution.

Il faut également souligner le fait que ce genre de retour vers le passé n’était pas unique ni nouveau dans le cadre des expositions universelles, et que les précédentes, en France ou ailleurs, avaient eu leur lot de reconstitution, mais que c’était la première fois que cela ne ressemblait pas à un décor de théâtre, que chaque détail était présent, que c’était de vraies bâtiments dans lesquels on pouvait aller et venir, et qu’un superbe travail de patine avait été réalisé !

Je m’égare, voici les images :

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