Cette maison était celle du père de Molière, et l’a vu naître… elle se trouvait à l’angle de la rue des Vieilles Etuves (actuellement la rue Sauval) et de la rue Saint-Honoré.
Au rez-de-chaussée de l’habitation se trouvait la boutique de l’artisan. Au coin de la maison se trouvait un poteau cormier, sur lequel étaient sculptés de petits singes grimpeurs…
…cette maison était appelée pour cette raison, le Pavillon aux Cinges (avec un “c” à l’époque).
Pour situer précisément cette construction, voici une vue de la Rue des Vieilles Ecoles, en direction du passage vers la place du Pré-aux-Clercs… la Seine se trouve sur notre droite.
La partie colorée de jaune est cette maison natale de Molière, mais on en voit assez peu, mais le poteau cormier est lui bien visible :
Pour l’anecdote, j’ai trouvé sur le web une assiette qui provient de l’Exposition de 1900, sur le Vieux-Paris, avec cette même maison natale de Molière représentée.
Cette illustration est inspirée d’un dessin de Robida, et de la carte postale correspondante colorée qui fait partie d’une série complète…
…je n’en avais jamais entendu parlé avant, mais peut-être y-a-t-il eu également une série complète d’assiettes deu Vieux-Paris de l’Exposition, aux motifs différents :
2 commentaires:
sauf que le bien nommé Jean Baptiste Poquelin est né à Pézenas dans le rousillion
Jean-Baptiste Poquelin a affectivement séjourné à Pézenas à trois reprises...
en revanche, il a été bâptisé à Paris le 15 janvier 1622, donc né la veille ou l'avant-veille... en général, on ne traînait pas à cette époque où la mortalité infantile était très importante.
Il est donc peu probable que la mère et l'enfant aient fait un périple de plus de 700 km juste après l'accouchement.
En fait, c'est Pagnol qui a dit que Molière était né à Pézenas en 1650, c'est sa célébrité qui y commença réellement !
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