jeudi 17 juillet 2008

Corpus... de Saint-Julien

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L'Eglise prend ce coup-ci un peu de volume... et les personnages sont là !

On peut se rendre compte qu'elle n'est pas si grande que çà, et que lors des concerts, peu de gens pouvaient y assiter à l'intérieur, mais je n'ai jamais vraiment trouvé de détails précis à ce sujet dans mes lectures.

Le plus long à réalisé dans cette église sera certainement toutes les petites échoppes et excroissances qu'il y avait tout autour... j'espère avoir terminé la modélisation pour le début de semaine prochaine... mais on est déjà vendredi ;-)
...à voir...


mercredi 16 juillet 2008

ça prend forme...

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ça y est, on commence à voir apparaître la forme si caractéristique de Saint-Julien... médiévalo-gothique ;-)

Dans les choses que j'ai vais forcément oublier... le petite horloge en façade, je n'ai pas encore réussi à trouver une photo assez nette... je remet donc sa réalisation à plus tard, et je vais avancer sur le reste.
Le hic de l'histoire, c'est que ça va certainement faire comme pour le pendu... se loger dans un coin de mon cerveau... et c'est tout... huhuhu

Voici donc la petite mise-à-jour... j'ai vraiment hâte d'être à ce soir pour m'y remettre !

Premiers polygones pour Saint-Julien...

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ça y est enfin, me revoici dans mon élément !

J'ai beau adorer chaque étape de la création, des recherches historiques aux rendus finals... la partie que je préfère est certainement l'étape de modélisation.

Ce n'est pourtant que du virtuel, mais j'arrive quand même à ressentir les plaisirs de la construction... en voyant se concrétiser l'objet de la reconstitution...

...un peu comme si je montais réellement un mur de pierres, ou si j'assemblais quelques poutres ;-)

Mais bon, heureusement que cela me plaît... car il reste encore des milliers... et même des millions de polygones à dessiner et à assembler... garder la motivation est donc toujours le maître-mot de ce projet.


Début de modélisation de la façade :



Comme souvent, j'ai oublié de faire figurer dans les rendus les petits personnages qui permettent d'appréhender l'échelle de la réalisation...

...on ne se refait pas ! ;-))))

mardi 15 juillet 2008

Saint-Julien-des-Ménestriers...

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Troisième étape pour le Vieux Paris... et non des moindres...

L'église Saint-Julien-des-Ménestriers... j'attendais çà avec beaucoup d'impatience !

C'est un des symboles visuels du Vieux Paris... le symbole incontournable... normal, c'est un des rare édifices de cette taille qui ne soit pas "accolé", serré ou compressé dans la reconstitution de Robida. Ce n'est pas une critique, car c'était plutôt dans le ton du Moyen-âge... et aussi une obligation du fait de la petitesse de la surface allouée au Vieux Paris.

Lors de la visite, on pouvait aisément "louper" certains édifices, mais pas cette sympathique petite chapelle !

Pour le moment, je n'ai pas encore vu de gravures de l'originale, mais la recréation de Robida est tout simplement magnifique d'harmonie (à mon avis bien sûr), et l'environnement choisi tout à fait adapté... en bord de Seine, entouré d'échoppes, face à une place et au pilori... parfait !

On peut voir ci-dessous deux vues des frères Neurdein, ce que l'on appelle des vues "animées", car avec de la foule, des personnages... toujours aussi malin ces frères, puisque l' on peut encore voir des erreurs d'échelles et de perspectives dans leur intégration dans l'image. Mais qu'importe, les photos sont belles et permettent de bien se rendre compte de l'architecture de cette chapelle, ou église.

On aperçoit le retour du Cabaret de la Pomme de Pin, et légèrement les deux passages, à gauche vers la Rue des Remparts, fraichement terminée, et à droite, la Rue des Vieilles Ecoles.

Lorsque vous avez pu voir les images rendues de la maison de Théophraste Renaudot, ainsi que celle du Cabaret, ce sont bien sur des vues qui n'existent pas sous la forme de photographies, et on comprend pourquoi en regardant la photo ci-dessous et l'étroitesse du passage entre l'église et ces édifices.


On pouvait en lire cette description du Vieux Paris de Robida, dans un hors-série spécial exposition en 1900, du Jounal "Le Soleil du Dimanche" :

Le Vieux Paris devait avoir son église, son clocher et ses cloches; on y a fait revivre Saint­-Julien-des-Ménétriers, bâtie, au XIIIe siècle, rue Saint-Martin, par les "jongleurs, ménestriers et maistres en l'art de menestrandie, dépen­dant de la science et art de musique, qui lors estoient demourant en ceste ville de Paris". Jusqu'à la Révolution, l'église Saint-Julien fut le siège et la propriété de la corporation des jongleurs, jongleresses et ménétriers, plus tard des simples musiciens, propriété qu'à la fin se disputaient deux branches de la corpo­ration: la communauté des joueurs d'instru­ments et l'Académie de danse, ancienne communauté des maitres à danser. - L'ancien roi des jongleurs, chef de la corporation, avait fait place au roi des ménétriers, prévôt de Saint-Julien. - Sous le portail, se faisait la louée amusante des jongleurs, ménestrels, chanteurs, joueurs d'instruments, de viole, mandoline, flûte, hautbois, rebec ou autres, venant offrir leurs services pour banquets ou cérémonies, noces ou fêtes quelconques.


Ci-dessous, deux cartes postales aquarellées par Robida... qui serviront entre autres de références quant aux couleurs de l'Eglise Saint-Julien des Ménétriers.




Sur celle-ci... on aperçoit sur le dessin une horloge, celle-ci n'est pas présente sur toutes les photos à ma disposition... comme sur celle des frères Neurdein, en revanche, sur celle du Rapport d'Alfre Picard... forcément établi à la fin de l'exposition, elle y est !

Quand a-t-elle était posée ? mystère... pourtant, la réalisation du Vieux Paris n'avait pas de retard ! du retard ? peut-être a-t-elle était posée pour éviter d'en avoir justement !

Ou pour signaler l'heure des spectacles.


La légende, ou plutôt l'histoire familiale raconte que cette église aurait été rachetée par un Curé à l'issue de l'exposition !

C'est fort possible, puisque Robida, en plus d'avoir tous les dons qu'on lui connaît était un homme extrêmement "pratique", et avait prévu dés le début de la réalisation, que rien ne serait jeté lors de la destruction, que tout ce qui était réutilisable serait récupéré...
...et il devait y avoir beaucoup de bois, puisque cette reconstitution, à l'inverse de celle du même genre des expositions antérieures, était loin de s'apparenter à un décor de théâtre, essentiellement composée de stucs et de staff.

Chaque construction était praticable, sur tous les niveaux car bien sûr, l'étroitesse des ruelles que j'ai rappelé à de nombreuses reprises ne permettaient certainement pas d'acheminer tout le flot de la foule... qui devait alors, également circuler dans les galeries et escaliers intérieurs.

En ce qui concerne cet éventuel acquéreurs, en dehors du fait qu'il soit Curé, il n'y a aucune information ni trace (à ma connaissance) !
On parle quand même qu'elle aurait été déménagée quelque part en Ile-de-France... pire qu'une aiguille dans une botte de foin... de même que suivant son mode de construction, depuis 1900, elle a pu disparaître des dizaines de fois... pour "X" raisons.
Mais je ne désespère pas... je continue d'être aux aguets. Peut-être aurais-je la chance de la découvrir avant la fin de la reconstitution du Vieux Paris... ou juste à la fin !
comme pour les pavillons de la grèce ou du pérou... découverts bien après la fin de chacune de ces reconstitutions ;-)

Toujours dans le cadre de mes recherches, je n'ai pas encore trouvé cette fameuse partition des chanteurs de Saint-Gervais...
...disons, qu'il me reste un peu plus d'un an pour mettre la main dessus... à un prix correct ;-)

Si un visiteurs à des informations, qu'il n'hésite pas !