vendredi 26 septembre 2008

ça devient bon...

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Et oui, ça devient bon...
Je pense être à peu près ok sur les détails du Châtelet et le clocher est en place.

Je suis revenu un peu sur la position de l'ensemble, mais très légèrement.


Ce qui m'a pris le plus de temps, en recherches et différents essai, c'est la passerelle qui mène du Théâtre à la Tour du Châtelet. En fait, les détails ont été beaucoup plus vite réalisés que la définition du placement... surtout en ce qui concerne l'escalier qui descend, et doit débouché sous la passerelle du Pont-au-Change... encore une fois un vrai casse-tête !

Et bien sûr, le raccordement avec le plan n'est toujours pas possible... mais par rapport aux photographies, j'ai l'air pas mal !

Voici maintenant ci-dessous le "tout" enfin raccordé :


J'ai apporté quelques modifications au niveau de la sortie du théâtre à gauche.
Mais en faisant cette mise-à-jour aujourd'hui, je me rends compte qu'il manque une sorte de petite échoppe entre le corps de la scène et la Tour Gaillard... à revoir ce soir donc !

Ici, la topologie de la passerelle est mieux visible et compréhensible, on voit bien la façon dont elle contourne la tour pour déboucher de l'autre côté :

Ci-dessous la Tour du Châtelet, telle qu'elle apparaissait aux spectateurs qui sortaient du théâtre et empruntaient la passerelle :


jeudi 25 septembre 2008

La Tour du Châtelet... premiers polygones

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Déjà bien commencée cette Tour du Châtelet... mais vu que je suis un peu en plan au niveau du Théâtre, et que je n'aime pas laisser quelque chose d'inachevé... j'ai travaillé très tard la nuit dernière... ou tôt ;-)

Avec un peu de chance et beaucoup de travail, si j'arrive à assez avancer et effectuer le raccordement... je pourrais peut-être commencer le texturing des Halles et du Pilori de Saint-Germain en début de semaine prochaine...

...c'est mon but en tout cas !


Il manque quelques détails, et surtout le clocher...

En ce qui concerne le placement, on voit bien que ça ne correspond pas avec le plan.
A force d'étude, je sais que la réalisation était assez différente du plan, en revanche je suis loin d'être sûr à 100% de mon placement actuel ;-)
Disons seulement qu'il est très "probable" !


Finalement... la Tour du Châtelet !

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Initialement, j'avais prévu de terminer complètement cette partie Halles-Pilori, avec les textures, avant de commencer la suivante, formée de la Tour du Châtelet, des constructions du Pont-au-Change et de la Foire Saint Laurent...

...mais devant les problèmes à reconstituer la sortie du Théâtre, la partie passerelle et rampe.. je me mets quand même sur la modélisation de la Tour.

Je pense que cela me permettra de déduire un peu plus facilement comment était ce qu'il y avait "entre" ;-)

Ci-dessous une belle composition photographique des Frères Neurdein issue du Panorama de l'Exposition...

...la fameuse Tour du Grand Châtelet :

Et là... une carte postale d'Albert Robida, qui a défaut d'être très fidèle quant aux détails, nous donne quand même une idée de l'aspect général...

Cela donne également une "légère" idée de l'enfilade de la Foire Saint-Laurent, car comme pour la Rue des Remparts, la tellement faible largeur de cette impasse explique à elle seule la quasi inexistance de photographies disponibles... encore une fois hélàs...

mercredi 24 septembre 2008

Petit point... là, où j'en suis...

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Un de mes nombreux contacts désiré savoir où j'en étais exactement dans cette reconstitution du Vieux Paris...

...alors pas de longs discours, l'image ci-dessous parle d'elle-même !



mmmh... loin d'être fini quand même... allez... motivation... motivation... ;-)

mardi 23 septembre 2008

Casse-tête VieuxParisien !

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Peu d'avancement à mon goût... sur la partie qui englobe la scène du Théâtre des Vieilles Halles.

Le problème se situe surtout au niveau du raccordement avec la partie arrière, avec la tourelle du Château Gaillard et la construction au-dessus de la sortie du Théâtre, et bien sûr, détails, dimensions et orientation de la passerelle qui mène au Châtelet.

Bien sûr dans de tels cas de figure, beaucoup d'essais, de modélisation "pour rien"... pour essayer de "déduire" au mieux l'inconnu !

Même si globalement et visuellement cela s'étoffe, il manque toujours beaucoup de détails...





Et pour terminer, une dernière vue intérieure, maintenant que le fond de la salle et la scène sont comblés...

...que le spectacle commence !


héhé... plus que 8 jours pour terminer la modélisation ! (je me mets un peu la pression...)

lundi 22 septembre 2008

Collège de Fortet - Tour de Calvin

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Pour faire suite à un échange d'information avec l'auteur du site :
http://www.fregondee.fr

Revoici de nouvelles références concernant cette fameuse Tour de Calvin (l'originale)...

...un petit article parue en 1899 dans le Magasin Pittoresque :



La Tour de Calvin

De récentes démolitions ont mis à jour rue Valette, anciennement rue des Sept-Voies, presque sur la place du Panthéon et non loin de la bibliothèque Sainte-Geneviève, un assez curieux fragment d'architecture que les antiquaires et les archéologues avaient été jusqu'à présent les seuls à connaître et à visiter.

C'est une petite tour carrée, surmontée d'une chambre rectangulaire et adossée à une maison dont la vétusté et les lézardes attestent un passé lointain. L'ensemble de cette construction est à peu près tout ce qui reste de l'ancien collège Fortet.

La tour passe pour avoir été habitée par Calvin.

Il est difficile de dire jusqu'à quel point on doit affirmer cette assertion; les preuves font défaut. Il est certain que Calvin vint à Paris vers 1531; que, désireux d'habiter près de l'endroit où professait Danès dont il voulait suivre les cours, il se logea de préférence au collège Fortet. Quelle chambre y fut la sienne? On ne le saura probablement jamais. La légende a choisi celle de la tour et, de fait, l'aspect recueiIli de cette cellule, son isolement au sein des bâtiments qui l'environnent, invitent l'imagination à y croire.

Le collège Fortet avait été fondé en 1391 par Pierre de Fortet, archidiacre de Cussac et chanoine de plusieurs églises.

Calvin y séjourna à deux reprises. Il y étudia d'abord la théologie : il avait à peine vingt ans et alors sa seule ambition était de conquérir un nom dans l'humanisme. Lorsqu'il y revint pour la seconde fois, l'évolution de ses idées était commencée : il se démit de ses titres et revenus ecclésiastiques et suivit avec passion la fermentation du conflit religieux qui devait prendre bientôt une extension si considérable. Des intrigues sans nombre agitaient les partis; de sourdes menées visaient obscurément à un éclat et Calvin attendait une occasion pour se jeter ouvertement dans les débats. Le jour de la Toussaint de l'année 1533, en présence de l'Université et du corps professoral réunis, le recteur Nicolas Copp prononça un discours solennel. Conçue sons une forme magistrale, dans un style mâle et provocant, remplie d'idées neuves où pour la première fois apparaissait l'esprit de la Réforme, cette sorte de plaidoirie eut un grand retentissement.

On sut bientôt que Calvin, loin d'être étranger à la manifestation en était l'âme, et que les paroles prononcées par le recteur en Sorbonne étaient une leçon apprise chez le jeune réformateur.
Henri III, circonvenu par les théologiens, s'en émut. L'ordre fut donné d'arrêter Nicolas Copp et son complice. Le premier, averti à temps, réussit à quitter Paris et gagna Bâle.

Calvin n'attendit pas l'arrivée des gens de la justice. Du collège Fortet, il avait eu connaissance des discussions orageuses de la réunion universitaire. Il jugea les mesures hostiles imminentes et prit prudemment la fuite. Voulant rendre son départ secret, il se sauva par la fenêtre de sa chambre, se réfugia dans le faubourg Sain-Victor chez un vigneron de sa connaissance, y changea de costume et parvint à atteindre Noyon sans être reconnu. On le retrouve ensuite en Saintonge, puis à Nérac auprès de la reine Marguerite. Un peu plus tard il revint à Paris, fut présenté à la cour, mais ne reparut plus rue des Sept-Voies.

Le collège Fortet avait abrité les débuts de la carrière de Calvin. Il fut cinquante ans plus tard le berceau de la Sainte Ligue. Ces dissensions intestines qui, sous un but apparent de défense de la foi catholique, cachèrent tant de passions mondaines, s'y ménagèrent des coulisses. Dans la chambre du ligueur Boucher, curé de Saint-Benoist, les plans, l'organisation de l'entreprise furent élaborés, les menées premières décidées. De là partirent les plus violents appels au fanatisme de la population. En 1585, le Conseil général de la faction des Seize y tint ses séances.

Le rôle politique du collège Fortet cessa avec l'arrivée de Henri IV, ses victoires et son abjuration. On ne vit plus s'y glisser au crépuscule de longues capes dissimulant mal une armure ou une épée, on n'en vit plus sortir au matin des visages masqués. On n'y entendit plus de rumeurs belliqueuses. L'onction doctorale, le silence studieux, les promenades et les lectures dans les préaux remplacèrent les fougueux débats et les agitations conspiratrices.
En 1764, l'établissement fut réuni au collège Louis-le-Grand.

L'immeuble fût adjugé à un particulier en 1806. Depuis, de nouvelles constructions ont remplacé plusieurs des anciens bâtiments. Les temps ne sont pas éloignés où des maisons de rapport s'élèveront à cet endroit si bien situé qui fait l'angle de la place du Panthéon près de l'église Saint-Etienne-du-Mont.

Et c'en sera fait à tout jamais des restes du collège Fortet et de la tour de Calvin.
Aussi nous a-t-il paru intéressant de dire quelques mots au sujet de cette relique qui, trop modeste sans doute pour aller de pair avec tant de précieux souvenirs encore debout dans la capitale, n'en a cependant pas moins sa place marquée dans l'histoire.

Robert Hénard – La Magasin Pittoresque - 1899