Une visiteuse du blog me faisait remarquer avant-hier une faute éventuelle... concernant l'orthographe de Cinges le Pavillon des Cinges...
...ou singes...
En effet, ce sont bien des singes qui grimpent le long de ce porteau cornier... (suivant les sources, on trouve à son sommet soit des oranges, soit des pommes...)
...mais à cette époque, cela s'écrivait bien Cinges, comme on peut le constater dans l'ouvrage de 1828 de Jules-Antoine Taschereau aux Editions Brissot-Thivars ; Histoire de la Vie et des Ouvrages de Molière...
...dont voici un court extrait :
p333 :
Depuis la fin de 1825, époque à laquelle nous écrivions ce qui précède, M. Guerard, attaché à la Bibliothèque du Roi, section des manuscrits, qui a découvert différentes pièces relatives à Molière et à d'autres auteurs, et qui doit les publier dans quelques temps, a bien voulu en communiquer une à M. Beffara, extraite d'un manuscrit contenant les noms des propriétaires et principaux locataires de beaucoup de maisons de la rue Saint-Honoré, et portant ce qui suit :
"Année 1637. Maison où pend pour enseigne le Pavillon des Cinges, appartenant à M. Moreay et occupée par le sieur Jean Pocquelin, maître tapissier, et un autre locataire, consistant en un corps d'hôtel, boutique et cour faisant le coin de la rue des Estuvées (Vieilles-Etûves), taxée à huit livres."
...
Cette maison aurait été démolie 25 ans plus tôt pour cause de vétusteté ! (vers 1800 donc)
J'ai profité de cette lecture pour apprendre que le poteau cornier aurait été conservé et transporté au Musée des monuments publics.
M. Alexandre Lenoir, qui l'a fait dessiner t.III p.24, n°557 de sa description de ce Musée, pense que ses sculptures remontent à l'an 1200 !
...mais hélàs, il aurait disparu au cours de déménagements successifs... existe-t-il encore quelque part ?
J'avais trouvé au cours de mes recherches sur le web, des anciennes photos ou gravures présentant cet angle de rue... si je remets la main dessus, je ne manquerais pas de les poster ici ;-)
jeudi 19 juin 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire